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 We were always meant to say goodbye ;

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We were always meant to say goodbye ; Vide
MessageSujet: We were always meant to say goodbye ;   We were always meant to say goodbye ; Icon_minitimeMar 27 Sep - 21:44

We were always meant to say goodbye ; Tumblr_ls6zuezk0d1r0st1go1_500
« Ce matin, Jules se réveilla en se sentant nauséeuse. Un mélange de sensations était à l’origine de ce mal être : le trac, la peur, et bizarrement l’impatience. Elle passa les jambes hors du lit mais ne se leva pas pour autant. Elle faisait face à son grand miroir et contempla le reflet qu’il renvoyait. Elle avait besoin d’une bonne douche et d’une séance de maquillage. Elle avait tellement changé, en deux ans… Etait-il possible que cela se voit à l’extérieur ? Elle l’ignorait. Dans un soupir, elle baissa la tête. L’alarme de son téléphone se déclencha ce qui la sortit de sa rêverie. Elle appuya sur « Arrêter » pour que la sonnerie cesse, et se leva enfin. Elle attrapa son peignoir au dos de la porte et regagna la salle de bains. Par chance, ses nombreux colocataires ne l’occupaient pas à ce moment là.

Quelques minutes plus tard, Jules regagna sa chambre et bloqua devant son armoire. Elle n’avait aucune idée de la tenue qu’il convenait d’adopter. Elle opta pour la sobriété en portant un jean bleu foncé qu’elle ajusta avec un haut en coton noir, les manches courtes faites de dentelle d’un rose poudré. Elle chaussa une paire de ballerines assorties au rose de son haut. Elle s’installa devant sa coiffeuse pour coiffer sa chevelure blonde et maquiller son visage. Elle repensa alors au coup de fil qu’elle avait reçu quelques jours plus tôt. Coup de fil qu’elle avait gardé secret. Elle ne voulait pas laisser espérer quoi que ce soit. Il fallait d’abord qu’elle le voit pour le croire… Elle avait besoin de comprendre tellement de choses avant de crier la nouvelle sur les toits… Une nouvelle des plus accablantes, des plus étonnantes qu’elle n’imaginait même pas comment il était possible que cela soit vrai.

Elle avait commandé un taxi la veille, afin d’être sûre de se rendre à Heathrow sans encombres. Et en effet, elle arriva à bon (aéro)port dans les délais. L’arrivée du vol en provenance de San Francisco venait d’être annoncée lorsque Jules passa les doubles-portes en verre. Elle s’était dirigée vers les arrivées et attendait, patiemment. Le sac à main au coude, elle cacha ses mains dans les poches de sa veste. Il faisait de plus en plus froid en ce moment. Londres était connue pour sa pluie et sa température, mais l’automne était arrivé et ça se ressentait. Très différent de San Francisco donc.

Quelques dizaines de minutes plus tard, des passagers commençaient à s’approcher, tirant leurs valises, et certains avaient même une drôle d’allure en marchant penchés sur le côté par le poids de leur sac de voyage. Cela fit sourire Jules. Les gens défilaient et il n’était pas là. Puis, alors qu’elle perdait espoir et pensait à un canular de mauvais goût, elle le vit.

Il était à quelques mètres d’elle. Stoïque. Droit comme un I. Escorté de deux stewarts qui devaient avoir pour « mission » de le « remettre » à Jules. Elle avait porté une main près de ses lèvres et sentit l’émotion monter. Ses yeux étaient humides, elle ne pouvait le cacher.

JULES – Matthew... »

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We were always meant to say goodbye ; Vide
MessageSujet: Re: We were always meant to say goodbye ;   We were always meant to say goodbye ; Icon_minitimeMer 5 Oct - 17:40

J'avais embarqué dans cette avion il y a un peu plus d'une heure et je ne comptais déjà plus le nombre de questions qui avaient défilé dans mon esprit. Qu'il était étrange d'avoir déjà 24 ans quand on était persuadé d'être à l'aube de sa vie: on avait beau me répéter que c'était la stricte vérité, je ne parvenais pas à me faire à cette idée. Tout ce que je voyais, c'est que je détestais l'existence que je menais pour la simple et bonne raison que j'avais l'intime conviction de ne pas être tributaire de mes décisions. Il ne se passait pas un jour sans qu'on me donne des ordres et je passais le plus clair de mon temps à l'hôpital. A ce rythme, je ne donnais pas cher de ma peau d'autant plus qu'on me traitait comme un véritable rat de laboratoire. Je subissais des tas d'examens et j'avais vu des psychiatres défilés à la pelle mais toujours est-il qu'on était incapable de me dire si j'avais une chance de retrouver la mémoire un jour ou l'autre: j'avais réellement l'impression d'être entouré par une bande d'incompétents et encore, je pesais mes mots.

Etais-je mal dans ma peau? Pour être honnête, je n'en savais trop rien. J'étais avant tout un homme perdu dans tous les sens du terme et je cherchais désespérément une branche à laquelle me raccrocher. Ces dernières semaines, je m'étais énormément renfermé sur moi-même ne voulant plus accorder ma confiance à ces gens qui m'entouraient: parfois, ils avaient d'ailleurs été forcés de me bourrer de calmants pour contenir mes excès de violence. Qui étais-je réellement? Voilà une question qui demeurait pour le moment sans réponse et je crois qu'au fond de mon coeur, j'avais peur de le découvrir...

C'est hier que j'avais appris mon départ pour l'Angleterre. Le matin, un médecin était venu me rendre visite dans ma chambre et il m'avait alors annoncé qu'il disposait de nouvelles informations me concernant. Je n'avais pas tout suivi dans la mesure où je n'étais pas un expert en la matière mais selon ses dires, mon identité ne faisait plus aucun doute. Durant pas moins d'un quart d'heure, il m'avait délivré des informations au compte-goutte et je l'avais evidemment écouté avec la plus grande attention. Difficile de dire ce que j'avais éprouvé à cet instant précis mais c'était la première fois depuis que j'étais sorti de mon coma qu'on me donnait une raison d'être optimiste pour l'avenir et à mes yeux, cela n'avait pas de prix.

Pour autant, je ne respirais pas la sérénité depuis que j'étais monté dans l'avion. Si on m'avait prévenu que j'avais de la famille à Londres, je ne savais pas qui allait m'accueillir à l'aéroport et cela m'angoissait terriblement. Je craignais surtout de blesser mon entourage sans le vouloir: je risquais réellement de me trouver con si je ne me montrais pas à la hauteur de l'événement. N'y tenant plus, j'essayais de soutirer des informations aux deux stewards qui m'accompagnaient.

- Est-ce qu'on vous a parlés de la personne qui viendra me chercher une fois que nous serons à Londres?

- Pas vraiment, nous savons juste qu'elle se prénomme Julie et qu'elle est votre femme.

- Ma femme? Je n'étais même pas au courant que j'étais marié...

Poussant un soupir qui en disait long sur ma façon de penser, je sentais mon coeur battre la chamade: la scène des retrouvailles promettait d'être folklorique.

Arrivé à bon port, j'avançais d'un pas mal assuré étant parfaiement conscient que j'allais rencontrer ma femme d'une minute à l'autre. Je n'avais aucune idée de ce que je pourrais lui dire mais je savais surtout que contrairement à elle, je ne serais pas touché de la revoir dans la mesure où j'aurais la sensation d'observer une parfaite inconnue.

Comme je m'en étais douté, la jeune femme versa quelques larmes dès qu'elle m'aperçut. Je redoutais qu'elle ne fonde en sanglots pour la simple et bonne que j'aurais eu du mal à la prendre dans mes bras pour la réconforter. Pourtant, elle était vraiment loin d'être repoussante mais qu'elle soit aussi charmante m'indimidait justement davantage. Je crus d'ailleurs défaillir quand elle posa sa main sur mes lèvres: cela me procura une sensation exquise que j'aurais été incapable de décrire. Elle prononça mon prénom et j'eus alors le réflexe d'afficher un sourire forcé. Avait-elle la moindre idée du mal qui me rongeait? J'en doutais fortement et je me voyais mal aborder le sujet en sa compagnie: elle risquait de tomber de haut...
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